Toulouse Bordeaux avec Ça Le Fait sur le Canal de Garonne.
Le 30 août à 6h50, nous prenons le train en gare de Blanquefort
jusqu'à Toulouse. Ça Le Fait est toujours là, devant
la caserne des pompiers. Nous
faisons quelques courses au marché du coin, repas puis formalités
du port. Départ à 15h15, 17 Km et 6 écluses. Nous
traversons Toulouse sans encombre quand à 500m. de la fin du
Canal du midi, nous sommes plantés au beau milieu du canal. Heureusement,
nous faisions route avec une péniche Canadienne qui nous a gentiment
pris en remorque jusqu'au Ponts Jumeaux. Je ne sais pas comment seuls
nous aurions pu nous dégager "Sauvés c'est reparti!!!"
A 19h30 nous sommes amarrés au ponton d'attente de l'écluse
de Lespinasse pour passer la nuit.
Le
premier septembre, Castelsarrasin La Magistère, 31 Km. 12 écluses.
Départ 10 heures, arrêt à Moissac pour le repas
puis à Valence d'Agen. Il fait très chaud, nous prenons
un pot en ville, puis direction le supermarché pour faire quelques
courses, c'est bon, il y a de la glace pour notre glacière. Le
port au pic du soleil fonctionne avec une borne et la carte bleue. Nous
décidons de continuer jusqu'à l'écluse suivante.
Arrêt au ponton après l'écluse de La Magistère
à 18h50: nous avons bien fait c'est en pleine campagne et il
fait bon. Apéro, puis repas et nuit de repos dans le calme.
Le 3 septembre Buzet-sur-Baïse départ 8h45, 45 Km 7 écluses. A 9h35 arrêt à l'écluse Le Berry qui est en panne. Repas au Mas d'Agenais. 16h arrêt au Pont de Campot où de la famille de Jean-Pierre nous attend. Rafraîchissements puis visite de leur maison qui surplombe le canal. 17h nous repartons, arrivée à l'Auriole à 19h50. Il y a une péniche amarrée au ponton d'attente, nous appelons, ils sont là et nous aident à nous amarrer à couple afin de passer la nuit.
Le 9 septembre à 10 heures nous sommes de retour au Ponton d'Honneur (Jean-Pierre, Christian et moi) pour la dernière ligne droite de Ça Le Fait, 14 km.Tout est calme, je fais quelques photos jusqu'au Pont Bacalan Bastide, puis je descends dans le carré pour ranger l'appareil. Horreur, tout est rempli de fumée et la température dans le rouge. Je prends la barre et Jean-Pierre et Christian descendent pour voir les dégâts. Le courant n'est pas très fort et c'est difficile de tenir un cap. Sous le pont Pont d'Aquitaine le courant me pousse vers un espèce de pylône métallique, je me retourne et je vois le mat passer à quelques centimètres, quelle chance. Je vois un bateau qui arrive de Bordeaux, Jean-Pierre lance un appel VHF sur le 16 il répond et vient nous rejoindre. C'est un chaland des Voies Navigables de France "COULOBRE" qui fait route vers Libourne, pas de problème ils nous prennent à couple jus qu'en face de la cale de Parempuyre. Nous allons mouiller sur la rive droite en face de Saint Louis de Montferrand où il n'y a pas trop de fond. Un grand merci, sans eux je ne sais pas ce que nous aurions fait, c'est le seul bateau que nous ayons vu. Repas puis inspection, c'est le pot d'échappement qui a fondu, la pompe à eau fonctionne et s'écoule dans la cale, nous allons pouvoir traverser pour la sortie de l'eau. A 17h45 nous traversons, il a fallu se reprendre à plusieurs fois pour monter sur la remorque. Enfin à 18h30 le bateau est sorti de l'eau, c'était notre jour de chance.
© Les Turbulents
du Safran, Francis PEYRÉ |