Saint Denis d'Oléron - Marans A Saint Denis nous retrouvons Joël et "Réplic".Le soir pour dîner l'équipage de Vent d'Ouest est à bord de Réplic,celui de Rhéa au petit resto "Le Cocotier" (ambiance sympa). Au retour une petite visite à Réplic puis dodo.
Ce
matin réveil 7 heures départ 7 h 30 nous ne sommes pas pressé,
par contre j'ai de mauvais souvenirs du seuil de Saint Denis, nous allons
nous amarrer aux bouées d'attente, Réplic et Rhéa.
Vent d'Ouet qui est allé chercher du pain est sorti limite malgré
son faible tirant d'eau. A
13 heures nous mouillons à l'ATT Aiguillon pour le repas avant
de traverser l'anse de l'Aiguillon et d'emprunter la Sèvre Niortaise. Enfin il se soulève et nous pouvons accéder à l'écluse du Brault. Après quelques minutes d'attente le pont suivant se soulève, l'écluse s'ouvre et nous embouquons le canal maritime de Marans à la mer 5,1 Km creusé par des moines, sous voile bien sur. Nous arrivons à Marans à 19h30. Nous dînons tous à La Scala resto favori d'Arthur. Le 17 dans la matinée, nous dématons Vent d'Ouest le mat est stocké sur le pont de Réplic qui restera à Marans pendant le périple sur la Sèvre Niortaise. Rhéa change d'équipage, Jacques et Arthur repartent vers Bordeaux, Jean-Claude prend la relève à bord (bus+train pour les deux équipages). Nous sommes installés au vieux port, dans la soirée le maître de port nous trouve des places plus au calme vers l'écluse du Careaud'Or. Demain Vent d'Ouest sera prêt pour le départ. Le 18, 9h45 passage de l'écuse du careau d'Or, Vent d'ouest est gréé en plate et peut affronter la Sèvre Niortaise. La rubrique de "Gratton de Lormont" QUAND Juillet 2008 (suite) Après une navigation tranquille, le pertuis d’Antioche accueille nos hardis navigateurs, Le Douhet déjoue un moment l’estime de Vent d’Ouest qui ne profite pas de la facilité d’un Gps (ah mais, on va finir par perdre l’art de naviguer avec ces bidules trop précis !...), puis Saint-Denis d’Oléron où s’établit la jonction avec Réplic de retour des Ports vendéens et Moby Dick qui arrive presque en direct de Bénodet malgré le mauvais temps et un équipage réduit à deux personnes du sexe dit ‘faible’ ! Chapeau bas Messieurs ! Isabelle est quand même handicapée par une espèce de sciatique et fait la paire avec Jacques dont un genou est en avarie. Au fait, par où rentre-t-on dans le marais poitevin ??? Y a pas de carte (sauf des photocopies incompréhensibles généreusement offertes par la DDE des Deux-Sèvres), y pas de guide (sauf pour les touristes plutôt 3ème âge qui arrivent en autocar). Réponse : mais par le majestueux fleuve de la Sèvre Niortaise bien sûr qui se jette en flots bouillonnants au fin fond de l’anse de l’Aiguillon (vous savez, celle dont parle le bulletin météo de Mérignac : de l’Anse de l’Aiguillon à la frontière espagnole !) En
fait de flots bouillonnants, nous nous retrouvons à zig-zaguer
entre les parcs à moules qui sont légions et les perches
cardinales qui sont rarissimes et fort délicates à repérer
vu qu’elles sont à moitié renversées. Rhéa
et Vent d’Ouest vont caresser un peu les moules, Réplic passe
sans souci mais son skipper a déjà reconnu les lieux en
2007…Moby Dick est resté à La Rochelle, Isabelle ayant
besoin de consulter un médecin. Dommage pour elle, surtout qu’elle
est allée au rendez-vous de l’homme de l’art à
La Rochelle, alors que son cabinet est à Rochefort !!! «
Ah ben, vous m’aviez dit que vous étiez au port, j’ai
cru que c’était celui de Rochefort » déclarera
l’éminent spécialiste! (des os sans doute, mais pas
des eaux!). La
Sèvre Niortaise : domaine presque exclusif des conchyliculteurs
qui nous adressent de petits signes de la main en passant avec leurs chalands
surchargés près de nous. Sur l’un d’eux, une
bourriche de moules porte une empreinte à peine lisible : ‘R…éa’.
(Non, c’est une blague !). Dernière étape pour eux,
le port du Pavé de Charron qui leur est entièrement dédié,
nous, nous continuons à travers les méandres de la Sèvre
Niortaise tellement sinueuse qu’elle fera croire à Francis
qu’il y a des canaux parallèles à la rivière.
Que nenni, les mats visibles au-dessus des terres sont ceux de voiliers
stationnant sur corps mort dans le lit de la rivière. Cette fois-ci,
c’est zig-zag à travers la campagne, des oiseaux divers (aigrettes,
hérons, grands cormorans, canards, etc) cohabitent sur les berges.
La rivière est profonde ici, et bien balisée par de petites
bouées. Joël BECHELER |